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> Leysin | Diablerets | Champéry | Bretaye | Mont-Blanc Express | Émosson | Orsières | Châble | Zermatt | |
Réseau AL (Aigle - Leysin) / TPC (Transports Publics du Chablais) > Plan | Site |
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Dessertes Aigle - Leysin (VD) |
Voie 1 m à crémaillère |
Tens. 1500 V= |
Long. 6 km 220 |
Altitude maximale 1451 m, Leysin-Grand Hôtel Altitude minimale 404 m, Aigle |
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Chronologie 1900 (5 mai) : ouverture d'Aigle - Pont-de-la-Grande-Eau - Grand-Hôtel-d'Aigle, en traction électrique dès l'origine. 1900 (6 novembre) : Pont-de-la-Grande-Eau - Leysin-Feydey, branche divergente par rapport à l'antenne de Grand-Hôtel-d'Aigle, en traction électrique dès l'origine. 1916 (12 septembre) : Leysin-Feydey - Leysin-Grand-Hôtel, en traction électrique dès l'origine. 1932 (31 août) : suspension de l'exploitation de Pont-de-la-Grande-Eau - Grand-Hôtel-d'Aigle. 1934 (6 juin) : suspension de l'exploitation de Leysin-Feydey - Leysin-Grand-Hôtel. 1945 (30 septembre) : suppression totale de Pont-de-la-Grande-Eau - Grand-Hôtel-d'Aigle. 1947 (3 mai) : reprise de l'exploitation de Leysin-Feydey - Leysin-Grand-Hôtel. 1977 (1er juin) : création des TPC, qui n'est pas une société, mais une communauté d'exploitation, avec direction commune, de AL, AOMC (Aigle - Ollon - Monthey - Champéry), ASD (Aigle - Sépey - Diablerets) et BVB (Bex - Villars - Bretaye). 1999 (1er juillet) : TPC devient une société à part entière, suite à la fusion de AL, AOMC, ASD et BVB. |
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Réseau ASD (Aigle - Sépey - Diablerets) / TPC (Transports Publics du Chablais) > Plan | Site |
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Dessertes Aigle - Les Diablerets (VD) |
Voie 1 m |
Tens. 1500 V= |
Long. 23 km 340 |
Altitude maximale 1155 m, Les Diablerets Altitude minimale 404 m, Aigle |
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Chronologie 1913 (22 décembre) : ouverture d'Aigle - Les Planches - Le Sépey, en traction électrique dès l'origine. 1914 (7 juillet) : ouverture de Les Planches - Les Diablerets, branche divergente par rapport à la courte antenne du Sépey, en traction électrique dès l'origine. 1977 (1er juin) : création des TPC, qui n'est pas une société, mais une communauté d'exploitation, avec direction commune, de ASD, AL (Aigle - Leysin), AOMC (Aigle - Ollon - Monthey - Champéry) et BVB (Bex - Villars - Bretaye). 1999 (1er juillet) : TPC devient une société à part entière, suite à la fusion de AL, AOMC, ASD et BVB. |
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Réseau AOMC (Aigle - Ollon - Monthey - Champéry) / TPC (Transports Publics du Chablais) > Plan | Site |
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Dessertes Aigle (VD) - Monthey (VS) - Champéry |
Voie 1 m en partie à crémaillère |
Tens. 950 V= |
Long. 23 km 380 |
Altitude maximale 1043 m, Champéry-Village Altitude minimale 404 m, Aigle |
Chronologie 1907 (3 avril) : ouverture d'Aigle - Monthey-Ville, par l'AOM (Aigle - Ollon - Monthey), en traction électrique dès l'origine. 1908 (1er février) : Monthey-Ville - Champéry-Village, par le MCM (Monthey - Champéry - Morgins), en traction électrique dès l'origine. 1909 (1er avril) : Monthey-Ville - Monthey-CFF, par le MCM, en traction électrique dès l'origine. 1946 (1er janvier) : création de l'AOMC, par fusion de l'AOM et du MCM. 1976 (11 juillet) : suppression de Monthey-Ville - Monthey-CFF. 1977 (1er juin) : création des TPC, qui n'est pas une société, mais une communauté d'exploitation, avec direction commune, de AOMC, AL (Aigle - Leysin), ASD (Aigle - Sépey - Diablerets) et BVB (Bex - Villars - Bretaye). 1990 (22 décembre) : ouverture de Champéry-Village - Champéry, en traction électrique dès l'origine. 1999 (1er juillet) : TPC devient une société à part entière, suite à la fusion de AL, AOMC, ASD et BVB. Info + La gare récente de Champéry (1990), présente la particularité d'être commune au train AOMC et au téléphérique des Planachaux : pour effectuer la correspondance intermodale, il suffit de traverser le quai ! |
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Réseau BVB (Bex - Villars - Bretaye) / TPC (Transports Publics du Chablais) > Plan | Site |
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Dessertes Bex - Villars - Col-de-Bretaye (VD) |
Voie 1 m en partie à crémaillère |
Tens. 750 V= |
Long. 17 km 090 |
Altitude maximale 1808 m, Col-de-la-Bretaye Altitude minimale 411 m, Bex |
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Chronologie 1898 (10 septembre) : ouverture de Bex - Bévieux, par le BGV (Bex - Gryon - Villars), en traction électrique dès l'origine. 1900 (4 juin) : Bévieux - Gryon, en traction électrique dès l'origine. 1901 (10 juin) : Gryon - Villars, en traction électrique dès l'origine. 1906 (12 août) : Villars - Chesières; le BGV est rebaptisé BGVC (Bex - Gryon - Villars - Chesières). 1913 (18 décembre) : ouverture du VB (Villars - Bretaye), branche divergente par rapport à l'antenne de Chesières, en traction électrique dès l'origine. 1943 (1er janvier) : création du BVB, par fusion du BGVC et du VB. 1963 (30 novembre) : suppression de Villars - Chesières. 1977 (1er juin) : création des TPC, qui n'est pas une société, mais une communauté d'exploitation, avec direction commune, de BVB, AL (Aigle - Leysin), AOMC (Aigle - Ollon - Monthey - Champéry) et ASD (Aigle - Sépey - Diablerets). 1999 (1er juillet) : TPC devient une société à part entière, suite à la fusion de AL, AOMC, ASD et BVB. Info + Cette modeste ligne n'accueille pourtant pas moins de trois types de trafic : urbain, avec le « tramway local » Bex - Bévieux; interurbain, avec la desserte entre Bex et les stations de Gryon, la Barboleuse et surtout Villars-sur-Ollon; montagnard, avec la branche sommitale Villars - Bretaye (le deuxième point culminant ferroviaire de Suisse romande – après les Rochers-de-Naye – et le premier en voie métrique). |
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Réseau MC (Martigny - Châtelard) / TMR (Transports de Martigny et Région) > Plan | Site |
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Dessertes Martigny - Le Châtelard-Frontière (VS) (- Chamonix - St-Gervais) |
Voie 1 m en partie à crémaillère |
Tens. 850 V= |
Long. 18 km 360 (total Martigny - Chamonix - StGervais 54 km 970) |
Altitude maximale 1224 m, Finhaut Altitude minimale 467 m, Martigny |
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Chronologie 1906 (20 août) : ouverture du MC sur Martigny-Gare - Martigny-Ville - Le Châtelard-Frontière, en traction électrique dès l'origine, par 3e rail de Vernayaz au Châtelard. 1906 (24 octobre) : Martigny-Ville - Martigny-Bourg, antenne urbaine divergente par rapport à la ligne du Châtelard. 1908 (1er juillet) : tronçon transfrontalier Le Châtelard-Frontière - Vallorcine, en traction électrique dès l'origine par 3e rail; correspondance à Vallorcine avec les trains PLM de la ligne St-Gervais - Chamonix - Vallorcine. 1930 (1er février) : reprise de l'exploitation du tramway Martigny-Gare - Martigny-Ville - Martigny-Bourg par la nouvelle société TrMB (Tramway de Martigny-Bourg); le MC se concentre sur l'exploitation de la ligne du Châtelard, en tronc commun avec le TrMB de Martigny-Gare à Martigny-Ville. 1931 (1er mars) : ouverture de la ligne directe Martigny-Gare - La Bâtiaz (parallèle aux voies CFF), avec suppression du tronçon Martigny-Ville - La Bâtiaz; le tronçon urbain Martigny-Gare - Martigny-Ville n'est plus emprunté que par le TrMB. 1956 (31 décembre) : suppression du TrMB Martigny-Gare - Ville - Bourg. 1957 (2 juin) : train direct Martigny - Chamonix assuré par matériel MC, circulant de juin à septembre; remplacé à partir de l'été 1958 par une simple voiture directe MC attelée au matériel moteur MC puis SNCF, avec manoeuvres à Vallorcine. 1986 (été) : trains directs transfrontaliers Chamonix - Vallorcine - Finhaut, assurés par matériel SNCF, jusqu'au service d'été 1990. 1991 : remplacement du 3e rail par la caténaire sur Salvan - Trétien. 1992 : suppression de la voiture directe Martigny - Chamonix. 1993 : remplacement du 3e rail par la caténaire sur Trétien - Le Châtelard-Giétroz (auj. Châtelard-VS). 1996 (été) : transfert des correspondances MC / SNCF de Vallorcine au Châtelard-Frontière. 1997 : remplacement du 3e rail par la caténaire sur Le Châtelard-Giétroz - Le Châtelard-Frontière. 1997 (été) : lancement du « Mont-Blanc Express » direct entre Martigny, Chamonix et St-Gervais, assuré par du matériel panoramique commun MC / SNCF. Info + La grande et prestigieuse ligne franco-suisse à voie métrique, qui se développe sur 54 km 970 au total, dont 18 km 360 en Suisse et 36 km 610 en France (avec les fameux points de vue sur le Mont Blanc), la frontière étant située à proximité immédiate du Châtelard...-Frontière. Elle présente la particularité d'associer, pour le même courant, deux modes de captage différents : le rail de contact, utilisé sur l'ensemble du parcours français, ainsi que sur Vernayaz - Salvan (tronçon vertigineux à crémaillère) et Trétien - Châtelard-VS en Suisse; la caténaire, utilisée uniquement en Suisse, sur Martigny - Vernayaz (dès l'origine), Salvan - Trétien et Châtelard-VS - Frontière (ces deux sections équipées récemment en remplacement du rail électrique originel). Depuis 1997, la ligne bénéficie du « Mont-Blanc Express », service transfrontalier direct de qualité, du moins au niveau du matériel (les rames panoramiques Z 800). Mais en raison d'un trop petit nombre de rames (cinq au total), la fréquence est bien faible (de deux à quatre rotations par jour selon la saison) eu égard à la fréquentation en hausse due à l'engouement suscité. Si le MC peut compter sur son matériel BDeh 4/4 de 1957 et rénové de manière convaincante vers 1990 pour assurer le service intérieur Martigny - Châtelard, la SNCF-Mont-Blanc utilise les nouvelles Z 800 pour son service intérieur St-Gervais - Chamonix - Châtelard en remplacement des antiques Z 600 gardées en réserve (contemporaines du matériel MC, elles ont cependant très mal vieilli). Du coup, les fréquences des trains directs St-Gervais - Chamonix - Martigny souffrent de cette carence de matériel côté français. |
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Réseau SATEB (SA de Transports Émosson-Barberine) > Plan | Site |
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Dessertes (Châtelard-VS par funiculaire -) Château d'Eau - Pied du barrage d'Émosson (- Lac d'Émosson par « minifunic ») (VS) |
Voie 60 cm |
Traction Non électrifié (traction par accus + traction vapeur) |
Long. 1 km 560 |
Altitude maximale 1821 m, Château d'Eau Altitude minimale 1812 m, Pied du barrage |
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Chronologie 1921 : ouverture du funiculaire Châtelard-Giétroz (auj. Châtelard-VS) - Château d'Eau (uniquement pour la desserte de service). 1935 (15 mai) : ouverture du funiculaire au public. 1975 (12 juillet) : ouverture du chemin de fer touristique Château d'Eau - Pied du barrage - Barrage d'Émosson. 1991 (3 juillet) : ouverture du « minifunic » Pied du Barrage - Lac d'Émosson. 1997 (juin) : suppression, sur le chemin de fer, de la courte section terminale (100 m) Pied du barrage - Barrage. Info + Un système tout à fait unique, associant funiculaire, chemin de fer et « minifunic », avec une ligne ferroviaire qui cumule les particularités : son écartement est de 60 cm (voie Decauville), le seul de Suisse; la ligne n'est pas électrifiée (rarissime en Suisse), la traction s'effectue par locos munis d'accumulateurs électriques rechargés la nuit ! (des trains à vapeur circulent également). La ligne donne correspondance à Château d'Eau au funiculaire le plus raide du monde (87,5 % !), et, à son autre extrémité, Pied du barrage, au « minifunic » menant en haut du barrage : une sorte de double ascenseur incliné. Si ces deux funiculaires se distinguent par leur caractère vertigineux, le chemin de fer, en palier, offre de magnifiques points de vue sur la chaîne du Mont-Blanc, tel un « balcon ambulant ». |
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Réseau M0 (Martigny - Orsières) / TMR (Transports de Martigny et Région) > Plan | Site |
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Dessertes Martigny - Sembrancher - Orsières (VS) |
Voie 1,435 m |
Tens. 15 kV ~ 162/3 Hz |
Long. 19 km 340 (Total MO : 25 km 520) |
Altitude maximale 902 m, Orsières Altitude minimale 467 m, Martigny |
Chronologie 1910 (1er septembre) : ouverture de Martigny - Orsières, en traction électrique 8 kV ~ 15 Hz dès l'origine. 1949 (16 février) : transformation en 15 kV ~ 16 2/3 Hz. Info + Une ligne qui laisse comme un goût d'inachevé, car elle était censée relier Aoste en Italie, via le Grand-St-Bernard, d'où son équipement en voie normale. |
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Réseau M0 (Martigny - Orsières) / TMR (Transports de Martigny et Région) > Plan | Site |
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Dessertes Sembrancher - Le Châble (VS) |
Voie 1,435 m |
Tens. 15 kV ~ 162/3 Hz |
Long. 6 km 180 (Total MO : 25 km 520) |
Altitude maximale 837 m, Le Châble Altitude minimale 717 m, Sembrancher |
Chronologie 1953 (5 août) : ouverture de la branche divergente Sembrancher - Le Châble, en traction électrique dès l'origine. Info + Une branche construite initialement pour les travaux du grand barrage de Mauvoisin. |
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Réseau BVZ (Brig - Visp -Zermatt, auj. Zermatt-Bahn) > Plan | Site |
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Dessertes Brig - Visp - Zermatt (VS) |
Voie 1 m en partie à crémaillère |
Tens. 11,5 kV ~ 162/3 Hz |
Long. 43 km 980 |
Altitude maximale 1605 m, Zermatt Altitude minimale 650 m, Visp |
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Chronologie 1890 (3 juillet) : ouverture du VZ (Visp - Zermatt), entre Visp et Stalden. 1890 (26 août) : Stalden - St. Niklaus. 1891 (18 juillet) : St. Niklaus - Zermatt. 1929 (1er octobre) : électrification Visp - Zermatt. 1930 (6 juin) : Brig - Visp, tronçon parallèle aux voies CFF, en traction électrique dès l'origine. 1961 (13 décembre) : le VZ est rebaptisé BVZ. Info + Le maillon occidental de la « voie royale » en écartement métrique, constituée par le BVZ, le FO (Furka - Oberalp) et les RhB (Chemins de fer rhétiques). Alors que chacun de ces trois réseaux, contigus, assure son propre service sans interconnexion (Brig - Zermatt dans le cas du BVZ), le train qui parcourt les trois maillons de la « voie royale métrique » n'est autre que le prestigieux Glacier Express Zermatt - Chur (Coire) - Davos / St-Moritz. |
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Réseau GGB (Gornergrat-Bahn) > Plan | Site |
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Dessertes Zermatt - Gornergrat (VS) |
Voie 1 m à crémaillère |
Tens. 750 V triphasé 50 Hz |
Long. 9 km 350 |
Altitude maximale 3089 m, Gornergrat Altitude minimale 1605 m, Zermatt |
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Chronologie 1898 (20 août) : ouverture de Zermatt - Gornergrat, en traction électrique 550 V triphasé 40 Hz dès l'origine. 1930 (1er juin) : tension portée à 750 V triphasé 50 Hz. Info + Le Gornergrat est le deuxième point culminant ferroviaire de Suisse, après le Jungfraujoch, et la ligne la plus haute à ciel ouvert. Ce chemin de fer sommital à crémaillère offre de magnifiques points de vue sur le Cervin, à la forme caractéristique (forme reprise dans le logo du GGB et du BVZ !), ce que ne permet pas la ligne de fond de vallée Brig - Zermatt. |
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Réseau FO (Furka - Oberalp) > Site |
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Dessertes Brig (VS) - Andermatt (UR) - Disentis/Mustér (GR) |
Voie 1 m en partie à crémaillère |
Tens. 11,5 kV ~ 162/3 Hz |
Long. 96 km 050 (total FO : 99 km 760) |
Altitude maximale 2033 m, Oberalppasshöhe Altitude minimale 672 m, Brig |
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Chronologie 1915 (1er juin) : ouverture de Brig (Brigue) - Oberwald, par le BFD (Brig - Furka - Disentis). 1915 (1er juillet) : Oberwald - Gletsch, par le BFD. 1925 (4 août) : le BFD est rebaptisé FO. 1926 (4 juillet) : Gletsch - Disentis/Mustér, via le tunnel sommital de la Furka (longueur 1858 m) et le col de l'Oberalp. 1940 (21 octobre) : électrification de Andermatt - Oberalpsee, et de Tschamut-Selva - Disentis/Mustér. 1941 (29 mai) : électrification de Oberalpsee - Tschamut-Selva. 1941 (3 octobre) : électrification de Realp - Andermatt. 1941 (11 octobre) : électrification de Brig - Niederwald. 1941 (14 novembre) : électrification de Niederwald - Oberwald. 1942 (1er juillet) : électrification de Oberwald - Realp. 1981 (12 octobre) : suppression de Oberwald - Gletsch - Realp, avec dépose des installations électriques. 1982 (26 juin) : ouverture du tunnel de base de la Furka, entre Oberwald et Realp (longueur 15442 m). Info + Le maillon central de la « voie royale » en écartement métrique, constitué par le FO, le BVZ (Zermatt-Bahn) et les RhB (Chemins de fer rhétiques). Alors que chacun de ces trois réseaux, contigus, assure son propre service sans interconnexion (Brig - Andermatt - Disentis dans le cas du FO), le train qui relie les trois maillons de la « voie royale métrique » n'est autre que le prestigieux Glacier Express Zermatt - Chur (Coire) - Davos / St-Moritz. Le FO tire son nom des deux cols traversés : la Furka, entre Valais et Suisse centrale (altitude du col : 2431 m; point culminant du tunnel sommital [ouvert en 1926] : 2160 m; point culminant du tunnel de base [ouvert en 1982] : 1564 m); l'Oberalp, entre Suisse centrale et Grisons (passage à l'air libre, altitude 2033 m, ouvert en 1926). Le tunnel de la Furka et le col de l'Oberalp accueillent également des navettes porte-autos (respectivement sur Oberwald - Realp et Andermatt - Sedrun); les autres tunnels à voie métrique équipés de telles liaisons « route roulante » sont situés sur les RhB : l'Albula (entre la haute vallée du Rhin et la Haute-Engadine) et la Vereina (entre la Prättigau et la Basse-Engadine). |
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Réseau Centovalli FART (Ferrovie Autolinee Regionali Ticinesi - Suisse) / SSIF (Società Subalpina di Imprese Ferroviarie - Italie) > Plan | Site |
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Dessertes Locarno (TI) - Camedo - Domodossola (Italie-Piémont) |
Voie 1 m |
Tens. 1300 V= |
Long. 51 km 700 |
Altitude maximale 830 m, Santa Maria Maggiore Altitude minimale 204 m, Locarno |
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Chronologie 1907 (2 septembre) : ouverture du LPB (Locarno - Ponte Brolla - Bignasco) à partir de Locarno-San Antonio, en traction électrique 5000 V ~ 26 Hz dès l'origine. 1908 (3 juillet) : trains du LPB prolongés de Locarno-San Antonio à Locarno-Stazione via Piazza Grande, par les voies du tramway STL (Società Tramvie Elettriche Locarnesi), en traction électrique 800 V ~ 26 Hz. 1923 (1er janvier) : reprise des STL par les FRT (Ferrovie Regionali Ticinesi). 1923 (27 novembre) : réélectrification de Locarno-Stazione - San Antonio (FRT) et du LPB en 1200 V=. 1923 (27 novembre) : ouverture de Ponte Brolla - Camedo par les FRT, et de Camedo - Domodossola par la SSIF, en traction électrique 1200 V= dès l'origine. 1949 (1er janvier) : reprise du LPB par les FRT. 1961 (1er juillet) : les FRT sont rebaptisés FART. 1965 (29 novembre) : suppression de Ponte Brolla - Bignasco. 1990 (17 décembre) : déviation Locarno-San Antonio - Locarno (Stazione) par tunnel, en traction électrique dès l'origine. Info + Une ligne internationale italo-suisse, et la plus importante du canton italophone du Tessin. 32 km 340 sont situés en Italie, et 19 km 240 en Suisse. Chaque administration possède sa partie de ligne de part et d'autre de la frontière et gère ses liaisons intérieures (Locarno - Camedo pour les FART, Re - Domodossola pour les SSIF), tandis que les liaisons transfrontalières (labellisées « Centovalli », du nom de la région tessinoise traversée) sont co-gérées. Outre le cabotage transfrontalier entre Locarno et Domodossola, sur le versant italien du Simplon, la ligne sert de liaison intra-helvétique, à vocation essentiellement touristique, entre les deux cantons méridionaux de la Confédération, le Tessin et le Valais, via le Simplon; à partir de Brigue sur le versant valaisan du Simplon, on peut rejoindre la Suisse romande (vallée du Rhône, Léman) ou l'Oberland bernois (par le Lötschberg). |
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