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Cheminet : Tintin, report-fer


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Tintin, report-fer en Amérique

Parution : à partir du 3 septembre 1931 dans le Petit vingtième. Publication en album couleurs (Casterman) en 1956.

L'arrivée à Chicago
De la ville à la prairie
La poursuite est relancée...
... en loco !
Fin explosive de la poursuite
Pris au piège
Un signal d'alarme providentiel

Enfin, Hergé envoie son héros en Amérique ! On sait que cela aurait dû être le deuxième voyage de Tintin après la Russie, mais le penchant colonialiste du journal le XXème siècle fut le plus fort ! Une fois le « pensum » congolais achevé, Tintin traverse donc l'Atlantique dans le cadre d'un récit qui reprend nombre de clichés associés au pays de l'Oncle Sam : le grand banditisme à Chicago, la police corrompue (pour le coup, c'est Tintin qui joue les Elliott Ness !)... et de beaux tableaux western, avec force démêlés vis-à-vis des Amérindiens, poursuites à cheval... et en train, bien sûr ! À noter que Hergé, grand admirateur de l'Amérique, ne se montre pas moins méfiant : criminalité, maltraitance envers les Amérindiens, inhumanité mécanicienne...

L'arrivée à Chicago

Cliquez pour agrandir Type : moyen de transport effectivement emprunté

L'arrivée de Tintin à Chicago, probablement depuis New York (rallié en paquebot depuis Anvers) s'effectue en train. En train, et pas en tramway, comme pourraient le faire penser ces vignettes montrant des rails fondus dans la chaussée. Mais cette configuration de chemins de fer en site urbain parcourus par des trains à longue distance est courante en Amérique du Nord.

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De la ville à la prairie

Cliquez pour agrandir Type : moyen de transport effectivement emprunté

La transition entre la première partie « urbaine » du récit (Chicago) et la partie « western » est représentée par ce voyage entre Chicago et Redskincity (la « ville des Peaux-Rouges », on ne peut faire plus explicite !) : Tintin se rend dans les prairies pour traquer Bobby Smiles, considéré par la police comme le plus dangereux gangster de Chicago. Une bien belle machine, qui arbore une « jupe » frontale qui a l'air de faire office de chasse-neige : il s'agit en fait d'un « chasse-buffles » (!), vu également dans les Cigares.

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La poursuite est relancée...

Type : moyen de transport non emprunté

Précisément, c'est dans un train que Tintin retrouve la trace du bandit. Tintin ne se trouve pas à bord, mais le gangster, si : au moment où notre héros attend à un passage à niveau, il aperçoit Bobby Smiles à la fenêtre du train; encore une de ces belles coïncidences dont Hergé a le secret et qui permet de relancer le récit.

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Poursuite en loco

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Type : moyen de transport effectivement emprunté

C'est naturellement par le mode ferroviaire que Tintin lance la poursuite ! Quel progrès depuis les Soviets, où Tintin avait dû se contenter d'un modeste chariot sur rails pour rattraper le train de Moscou ! Malheureusement pour lui, les autorités ferroviaires réussissent de justesse à expédier la loco emballée sur une autre voie : de surcroît, Tintin s'aperçoit trop tard que la machine qu'il a dérobée était en réparation et ne peut être arrêtée...

Page 30, page 31

Fin explosive de la poursuite

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Type : moyen de transport effectivement emprunté

Comble de malchance, des artificiers travaillent à dynamiter la voie bloquée par un gros bloc de pierre. Leur wagonnet de dynamite, stationné un peu plus loin, met bruyamment fin à ce périple ferroviaire pour le moins mouvementé !

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Pris au piège

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Type : moyen de transport non emprunté

Sorti indemne de l'explosion qui réduit en miettes la loco qu'il avait... « empruntée », Tintin continue la poursuite à pied : il marche sur la voie sans méfiance, mais son redoutable adversaire Bobby Smiles veille – un coup de lasso, et voilà Tintin réduit à vivre une triste fin. Les scènes ci-dessous reprennent un thème cher aux westerns de papa : vouloir se débarrasser d'un ennemi en l'attachant à une voie ferrée.

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Un signal d'alarme providentiel

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Type : moyen de transport non emprunté

Comme Tintin « ne peut pas mourir », il arrive toujours un « coup de pot » in extremis ! Et un heureux hasard, puisque personne n'a vu Tintin attaché à la voie, mais un responsable de la SPA a tiré le signal d'alarme, scandalisé par la vue d'un puma poursuivant un daim, et exigeant que l'on mette fin à cette pénible scène !. Remarquer là encore le beau mouvement mécanique des roues, ainsi que la perspective vue depuis la loco.

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