Les albums « ferroviaires »
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Publication dans Tintin par intermittence du 26 septembre 1946 (à partir du point où le récit des Sept boules avait été interrompu en septembre 1944) au 22 avril 1948. Publication en album couleurs (Casterman) en 1949 (débutant à l'arrivée au Pérou); publication en album couleurs de la version originale 1946-48 en 1988 (débutant peu après l'enlèvement de Tournesol).
Départ pour le toit (ferroviaire) du monde
Descente involontaire du toit
Descente involontaire du toit (suite et fin)
Un drôle d'autorail
Les Dupondt au plus bas
La suite des Sept boules se déroule donc au Pérou inca et tient toutes ses promesses par rapport au drame passionnant qui s'était noué en Europe. Nos héros ne rencontrent rien moins que des survivants incas qui, retirés dans le Temple du Soleil, ont tout préservé de la magnificence de leur civilisation. Ce sont ces Incas qui ont enlevé Tournesol pour avoir commis un sacrilège : s'être paré d'un bijou de la momie de Rascar Capac. Les ferrovipathes retiendront le chaotique voyage sur la ligne la plus haute du monde. L'idée de cette dégringolade depuis le toit ferroviaire du monde est due à Edgar-Pierre Jacobs, l'auteur de Blake et Mortimer, et proche collaborateur d'Hergé depuis 1944, au point d'intervenir de manière approfondie dans l'élaboration des récits.
Départ pour le toit (ferroviaire) du monde
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Type : moyen de transport effectivement emprunté
C'est sans doute le point d'orgue, le sommet parmi toutes les séquences ferroviaires des Aventures. Sommet, c'est le cas de le dire, car la scène a lieu sur la ligne la plus haute du monde (à plus de 4800 m d'altitude). Tintin et Haddock se rendent à Jauga, dans les Andes, où les ravisseurs de Tournesol sont eux-mêmes allés la veille. C'est dans une voiture réservée que Tintin et le capitaine voyagent... wagon complètement vide en bout de train, et pour cause, puisque l'attelage est saboté : en pleine rampe, la dernière voiture se détache et entame une fantastique descente censée éliminer les amis de Tournesol !
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Descente involontaire du toit

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Type : moyen de transport effectivement emprunté
Si le capitaine réussit à sauter de la voiture en perdition, Tintin et Milou, eux, doivent attendre un viaduc traversant une rivière pour s'en échapper.

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Descente involontaire du toit (suite et fin)
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Type : moyen de transport effectivement emprunté
Il était temps, car le wagon a logiquement fini par dérailler ! Tintin et Milou doivent jouer les alpinistes pour regagner la voie et tenter de retrouver le capitaine.
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Un drôle d'autorail

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Type : moyen de transport effectivement emprunté
Les deux amis finissent pas se retrouver. C'est là qu'intervient ce curieux autorail-draisine qui permet au personnel ferroviaire (en l'occurrence le chef de la gare suivante) de se déplacer facilement et rapidement en cas de nécessité.
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Les Dupondt au plus bas
Type : décor
Les Dupondt sont à la recherche de Tintin, Haddock et Tournesol, et utilisent une technique qui a certes fait ses preuves avec le professeur, mais s'avère passablement erratique avec les deux fins limiers ! En fait, le pendule donne des indications correctes, mais c'est l'interprétation qui laisse à désirer : ainsi les Dupondt comprennent-ils au pied de la lettre, comme l'indique le souterrain ferroviaire minier dans lequel ils se trouvent, le pendule qui indique de manière métaphorique que les personnes recherchées sont « bien bas » car, prisonniers dans le Temple, ils sont au seuil de la mort !
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